(Article d’origine publié le 5 avril 2016 par Riki Hayashi, traduit par Sylvain)
Récemment on m’a demandé quelle était ma vision du feedback dans le Programme d’Arbitrage et ma vision sur ce blog ; j’ai alors été surpris par le peu de réflexion que j’avais accordé à une chose aussi fondamentale. Commençons par la grande question : pourquoi le feedback est-il important ?
Celle-ci est assez simple pour moi mais je ne sais pas si je l’ai déjà exprimé de façon intelligible.
Le feedback soutient l’amélioration et le développement des individus.
Le développement des individus soutient le développement du Programme d’Arbitrage.
Donc le feedback soutient le développement du Programme d’Arbitrage.
Maintenant, il y a deux types de développement et je veux donc être clair là-dessus.
Le développement horizontal signifie davantage d’arbitres.
Le développement vertical signifie que les arbitres s’améliorent.
Le feedback favorise le développement vertical. Échanger entre nous sur nos performances, bonnes comme mauvaises, nous permet de persévérer sur le bon et d’améliorer le mauvais. Bien que la corrélation ne soit pas exacte, le développement vertical est mesuré de façon identifiable par la montée de Niveau. En tant que résultat, j’ai fait quelques recherches sur comment le feedback mène à la montée de Niveau, principalement dans le contexte de la promotion au Niveau 3 si difficile à atteindre.
Le feedback a peu d’incidence directe sur le développement horizontal, même s’il y a une connexion indirecte : rendre les arbitres meilleurs et les faire monter de Niveau tend à créer davantage d’arbitres dans leur entourage, en particulier s’il n’y a jamais eu d’arbitre de ce Niveau dans cette zone géographique par le passé. Ainsi, qualité (expérience arbitrale) et quantité (nombre d’arbitres) fonctionnent de concert. Accroître le nombre de L1 résulte en davantage de L2 qui peuvent certifier plus de L1, et le Programme d’Arbitrage prolifère, créant la boucle du feedback.
La quantité se nourrit de la qualité. Puis la qualité accroît la quantité.
Nous avons besoin de reviews à la fois en terme de nombres, comme de qualité.
Tout comme le Programme d’Arbitrage a besoin d’un afflux constant de « sang neuf » sous la forme de nouvelles certifications, le feedback a besoin d’une participation et d’une adhésion généralisées pour réussir. L’état d’esprit « quantité vs. qualité » empêche les arbitres, incertains de la qualité de leur feedback, d’écrire des reviews à tout jamais. À quelques exceptions près, les arbitres ne commencent pas comme des superstars de la review. En fait, le projet My First Review met en avant les premières tentatives de quelques uns des meilleurs rédacteurs de reviews du Programme d’Arbitrage. Ces origines, de toute évidence peu impressionnantes, donnent peu d’indices sur les sommets qu’ont pu atteindre ces arbitres en terme de feedback.
Nous avons besoin de plus d’arbitres, pour écrire plus de reviews. Vous pouvez aider. Votre investissement fera de demain un meilleur jour pour vous en tant qu’arbitre et pour le Programme d’Arbitrage dans son ensemble. C’est pourquoi, après une longue pause, ce blog est de retour avec une nouvelle vision et nouveaux contenus hebdomadaires. Vous y trouverez la motivation pour écrire plus de reviews et des stratégies pour les écrire. Nous écrirons sur le développement communautaire, les obstacles à l’écriture et nous ferons l’éloge des reviews et des auteurs. J’aime le feedback car j’ai constaté que cela fonctionne. Mais comment pouvons-nous empêcher que le feedback soit ressenti comme du travail ?
Simplifions. Revenons aux bases. Rejoignez-moi dans la boucle du feedback.