Bonjour. Mon nom est Theo et, à travers une série d’articles sur le langage corporel, nous allons apprendre comment passer de :
à ça :
La clé, mes amis, est de décrypter le langage corporel.
Ce premier article d’une série de trois se concentrera sur comment améliorer notre compréhension des relations humaines en examinant la communication non verbale également connue sous le terme de « langage corporel ». En comprenant mieux ce langage corporel, nous pouvons rendre les séminaires que nous présentons plus interactif et plus agréables.
1. La communication non verbale pour les nuls
La communication non verbale joue un rôle important dans nos vies. C’est la principale méthode que nous utilisons pour tisser des liens avec d’autres personnes en externalisant des choses comme notre humeur, nos émotions, nos opinions et notre attitude. Plusieurs de ces qualités clés peuvent diriger notre comportement et, de façon ironique, il y a des qualités qui constituent un jardin secret pour chacun d’entre-nous et que seulement vous-même pouvez réellement déchiffrer. Ce sont aussi des qualités qui ne peuvent pas être exprimées facilement par du langage verbal.
Jetez un œil à ce graphique :
Analyse des éléments de communication
Toutes les études sur les interactions humaines menées jusqu’à ce jour convergent dans le même sens : la communication non verbale est l’élément prédominant dans tout exercice de communication. Il est clair que ce qui importe n’est pas ce que nous disons mais comment nous le disons. Allons même plus loin, c’est en fait ce que nous ne disons pas qui est le plus important !
La plupart des activités que nous menons dans notre activité d’arbitre requièrent l’utilisation efficace de la communication puisque nous interagissons fréquemment avec d’autres arbitres et joueurs. Nous communiquons lorsque nous facilitons un séminaire à une conférence, statuons sur un point de règle, faisons une annonce à un Grand Prix ou simplement lorsque nous interagissons socialement avec d’autres arbitres et que nous discutons règles et documents. C’est très important de garder à l’esprit que le langage corporel est omniprésent à travers nos relations avec d’autres arbitres et joueurs. Puisque la communication non verbale constitue une part significative de nos interactions et puisque notre rôle d’arbitre requiert une communication active au sens large, une très bonne compréhension du langage corporel s’avère cruciale.
2. Exemples de communication non verbale
La communication non verbale, souvent associée à un comportement non verbal ou langage corporel, est un moyen de transmettre de l’information comme le feraient des mots, à ceci près qu’elle peut transparaître de multiples façons. En voici plusieurs exemples.
- Les expressions du visage : froncer et lever les sourcils, sourire.
- La gestuelle : lever les mains comme si vous disiez « je ne sais pas ».
- Les contacts : serrer la main ou prendre amicalement par l’épaule.
- Les mouvements : se frotter les mains ou secouer / hocher de la tête.
- La posture : être avachi ou en position assise droite avec les épaules en arrière.
- La tonalité de la voix d’un individu (autre que le fait de parler) : rire ou hurler.
- Les mouvements des yeux : cligner des yeux, regarder vers le bas, le haut ou sur les côtés.
- La proximité : respecter ou occuper l’espace individuel d’une personne.
- L’apparence : être élégant ou soigné.
- L’apparence : les vêtements, le style de coiffure, les tatouages, les bijoux.
Toutes ces façons non verbales de transmettre de l’information résultent d’un processus permanent, sorte d’activité continue dans laquelle deux parties échangent des informations.
Voyons ça de plus près.
Le processus de communication
Lorsque nous interagissons avec les autres, une partie, l’émetteur envoie un message à une autre partie que l’on appelle le récepteur. Afin que le message soit transmis, il doit être encodé par l’émetteur. La plupart du temps, cet encodage est basé sur les sentiments propres de l’émetteur, puis il est alors transféré au récepteur au moyen d’un comportement externe, un dialogue par exemple. Une fois le message reçu, le récepteur décode alors celui-ci et essaye ainsi de lui donner un sens en générant sa propre réponse interne. Après que le message a été décodé, le récepteur envoie alors un retour à l’émetteur d’origine sous la forme d’un nouveau message, qui peut encore une fois être possible par le comportement externe des deux parties. Cela crée une boucle continue et c’est ce qu’on appelle le processus de communication.
Ce processus est complexe de par l’existence de bruit, c’est-à-dire un élément quelconque pouvant entraîner que l’encodage initial du message soit mal décodé par le récepteur. Plus la quantité de bruit que nous ressentons est importante, plus le fossé entre la réponse interne engendrée par le message que nous recevons et le comportement externe que nous communiquons à l’autre partie sera grand. Un prochain article sera entièrement consacré à ce concept de bruit.
3. Pourquoi est-ce important de comprendre le langage corporel ?
Pour la simple et bonne raison que c’est souvent ce langage qui dit la vérité !
Comme nous l’avons vu précédemment, s’engager sans heurt dans le processus de communication peut être plutôt difficile, principalement en raison de l’existence du bruit pouvant affecter les messages qui sont transmis
Il arrive souvent que la communication non verbale puisse nous révéler les véritables pensées d’une personne, ses sentiments ou ses intentions. Pour cette raison, les comportements non verbaux (cf. la liste du paragraphe précédent) sont également parfois considérés comme des indices. C’est à travers une utilisation appropriée et la compréhension de ces indices, que nous pouvons espérer éliminer autant que possible le bruit qui perturbe le processus de communication. Lorsque nous améliorons notre compréhension du langage corporel, nous devenons immédiatement de meilleurs communicants puisque :
- en tant qu’émetteur : nous pouvons nous assurer que notre message est correctement transmis en utilisant un langage corporel qui le renforce ;
- en tant que récepteur : nous pouvons nous assurer que le retour est correctement assimilé par l’observation des indices exhibés par l’émetteur et le croisement de ces derniers avec la communication verbale que nous recevons.
Comment pouvons mettre en pratique toute ces informations en vue de devenir de meilleurs présentateurs ? Cela nous aide à penser qu’au cours d’un séminaire, le présentateur ne devrait pas seulement être un émetteur actif mais qu’il est également important d’être un récepteur actif en toutes circonstances.
Envie d’en savoir plus ? Lisez la prochaine partie où je vous présenterai des méthodes pratiques qui nous permettront d’être de meilleurs émetteurs d’information au cours des séminaires.