Les joueurs doivent mélanger leur deck aléatoirement au début de chaque partie et à chaque fois qu’une instruction le demande. Le mélange est défini comme amenant un deck dans un état où aucun joueur ne peut avoir d’informations concernant la position d’aucune carte ou l’ordre d’aucune série de cartes dans le deck.
L’expression “la position ou l’ordre” est fondamentale. Un deck en “mana-weave” (un terrain deux sorts un terrain deux sorts etc.) n’est pas aléatoire ; même si le joueur ne connaît pas la position d’une carte spécifique, il a des informations sur l’ordre des cartes. Il est également fondamental qu’un joueur ne doit avoir aucune information sur la position d’une carte, pas même dans quelle moitié du deck elle se trouve.
Le mélange en tas, non combiné avec une autre forme de mélange, n’est pas considéré comme suffisamment aléatoire, et ne peux pas être utilisé plus d’une fois au début de la partie pour compter les cartes dans le deck
Une fois que la partie a commencé, la nécessité de compter les cartes est caduque. De ce fait, un seul mélange en tas est autorisé au début de la partie, mais plus aucun par la suite.
Une fois le deck mélangé, il doit être présenté à un adversaire. Par cette action, les joueurs annoncent que leur deck est légal et mélangé de façon aléatoire. L’adversaire peut ensuite le mélanger. Les cartes et les pochettes ne doivent pas risquer d’être endommagées durant ce processus.
Le deck doit avoir été rendu complètement aléatoire avant de le présenter à l’adversaire et les mélanges de l’adversaire ne sont pas censés rendre le deck “plus aléatoire”. Le but de ces mélanges supplémentaires est de décourager le tri et la triche.
Si un adversaire pense qu’un joueur n’a pas fait un effort suffisant pour mélanger son deck, il doit en informer un arbitre.
Les arbitres ont toujours besoin de savoir de quoi il retourne. D’anciennes versions de l’IPG proposaient comme exemple de triche “mélanger en faisant des tas pour défaire le tri” mais cet exemple a été retiré lors de la mise à jour du 14 février 2015. Bien que ce ne soit plus de la triche de ne pas appeler un arbitre, il vaudrait mieux en informer un arbitre immédiatement.
Les joueurs peuvent demander à ce qu’un arbitre mélange leurs cartes plutôt que l’adversaire ; cette requête sera honorée uniquement à la discrétion de l’arbitre.
Les arbitres doivent exercer leur jugement lorsqu’ils reçoivent une telle requête. Mélanger prend du temps, pendant lequel l’arbitre ne peut pas répondre aux autres appels. Mélanger à la place d’un joueur doit être limité à des circonstances exceptionelles.
Si un joueur a pu voir le recto d’une quelconque carte pendant le mélange, le deck n’est plus considéré comme aléatoire et doit être mélangé à nouveau.
En Niveaux d’Application des Règles Compétitif et Professionnel, un joueur qui ne rend pas son deck aléatoire de nouveau après y avoir vu des cartes commet l’infraction Looking at Extra Cards et il se peut qu’il soit nécessaire d’enquêter pour triche.
Dans les tournois en Niveaux d’Application des Règles Compétitif et Professionnel, il est demandé aux joueurs de mélanger le deck de leur adversaire après que celui-ci a été mélangé par son propriétaire. Le Head-Judge peut également le demander sur les tournois en Niveau d’Application des Règles Convivial.
Dans certaines cultures, demander à mélanger le deck d’un adversaire est considéré comme une insulte. Imposer de mélanger le deck de l’adversaire sert à empêcher les tricheurs de tirer avantage de ces normes culturelles.
Dans la mesure où un deck présenté à un adversaire doit être déjà aléatoire, ce mélange supplémentaire n’a pas besoin d’être approfondi. Toutefois se contenter de couper le deck ne suffit souvent pas à honorer cette exigence.