Attention à ce que vous dites !

Vous arbitrez un PTQ dans un magasin. Annie attaque avec deux jetons fées 1/1 et un Tarmogoyf, alors que Nami a un champ de bataille vide. Nami, qui est à 5 points de vie, joue un deck rempli d’antibêtes.

Elle demande : « je devrais peut-être tuer ce goyf… Qu’y a-t-il dans ton cimetière? »
Annie répond : « Juste cet enchantement et un terrain. »
Nami dit alors « ok, j’ai donc encore un tour. je passe à 1. »
« Non, j’ai gagné ! l’enchantement était un Âpre fleur ! »
Annie pouffe, et Nami appelle un arbitre.

Les deux joueurs sont d’accords sur cette séquence d’événements. Quelle est votre décision ? Si les informations vous semblent insuffisantes, quelles questions supplémentaires allez-vous devoir poser aux joueurs ?

Vous pouvez participer directement au fil de discussion en anglais ici et sur le forum français ici.

[expand title=Réponse]Regardons de plus près la situation. Bien qu’Annie ait clairement répondu de façon à ce que Nami ait l’impression que le Tarmogoyf était un 2/3, elle n’a pas donné de fausses informations à Nami et n’est soumise à aucune obligation d’aider Nami à déterminer des informations dérivées, telles que les types de cartes de toutes les cartes dans son cimetière. Il n’y a donc pas d’infractions ici. Depuis, Nami a déclaré qu’elle prenait les blessures, il est trop tard pour qu’elle puisse réagir de quelque façon à l’attaque et elle perdra le match puisqu’elle a 0 point de vie.

Cette situation ou une similaire est rencontrée par tout arbitre dans son processus d’apprentissage. Cela m’est arrivé, et maintenant cela vous arrive ! Si vous ne comprenez pas encore bien cette réponse, voici les choses que vous pouvez faire :

Tout d’abord, nous vous encourageons toujours à parler à votre mentor chaque fois que quelque chose n’a pas de sens. Il en a probablement fait le tour et peut expliquer les choses en des termes que vous comprendrez.

Deuxièmement, pour comprendre la politique de la DCI sur cette situation, jetez oeil sur le post de Eric Shukan (voir ci-dessous). En d’autres termes, nous ne pouvons pas décider comment la question a été interprétée, mais nous pouvons savoir si les déclarations contiennent des contenus faux. La déclaration d’Annie était vraie, malgré le fait qu’elle n’a pas répondu complètement à la question de Nami sur les types de cartes étaient dans le cimetière.

Enfin,quand vous jouez vous-même un match, rappelez-vous que votre adversaire veut gagner aussi. Le meilleur plan d’action pour connaitre une information dérivée est souvent de la chercher vous-même. Si Nami avait simplement demandé à regarder le cimetière d’Annie, elle ne serait pas dans cette situation.

This is a good way to look at it, because the communication policy constrains a player only in what information that player gives away, never in the way the receiving player interprets it.

As a silly but instructive example consider this: Alice asks, “what is the p/t of that goyf?” Nadine replies truthfully, “I have 3 cards in hand.” You investigate and find that they speak the same language and that they fully agree on the question, the answer, and the interpretations of everything. In this case, Nadine has NOT committed any infraction, because she made a truthful statement, though it was irrelevant.

True statements can be irrelevant or incomplete, but if they are true in the case of derived information, then the speaking player has satisfied our requirements. Of course, with free information, such as life totals or card names in public zones, the statements must be true and complete. Irrelevant true statements about free information are acceptable, as long as they are followed by relevant true statements, because the communication policy requires a player to give answers to free information, so irrelevancies delay the requirement. With derived information, irrelevancies need not be followed by anything, because nothing is required. Of course, if a player uses wordplay, language, tongues, body language, etc., to create ambiguity, he’ll probably get a talking to by the judge not to do that again.

Anyway, the top sentence is the important one, I feel, in interpreting the intent of the communication policy, because we can never be certain how others will understand our communications, but we can always be sure about how we GIVE our communications.

Eric Shukan
Woburn, MA USA
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