To Bee, or Not to Bee?

Lors d’un PPTQ en standard dont vous êtes le Head Judge, Aaron active son Fouet d’Érébos en ciblant une Reine des frelons. Aaron met les frelons en jeu et attaque avec la Reine. Les deux joueurs notent les dégâts subis et les points de vie gagnés, puis Aaron passe le tour et exile la Reine des frelons. Neville dégage et pioche une carte. Il réfléchit un moment, puis déclare ses attaquants qui incluent un Gryff aux ailes apaisantes. À cet instant Neville se rend compte que les jetons frelons ne devraient pas exister, et appelle un arbitre. Que faites vous?

Discussion sur Judge Apps et sur mtgfrance !

Answer
Merci à tus pour votre participation à ce scénario. Tout d’abord beaucoup d’entre vous ont correctement estimé que les 2 joueurs recoivent une pénalité. Cela sera les suivantes :
-Aaron recoit un warning pour GRV
-Neville recoit un warning pour FtMGS

Il y a eu beaucoup de débat pour savoir si l’on faisait un retour en arrière ou laisser la partie en l’état, parlons donc de cela. Un coup d’oeil à l’IPG nous montre que cela n’est pas couvert dans les cas de fix partiels. Un retour en arrière du coup ? Quand on considère un retour en arrière, premièrement on doit se rendre compte de ce qu’il s’est passé et de combien de décisions ont été prises. Allons y…

Combien de décisions ont été prises depuis l’erreur ?

Après que l’erreur soit arrivée, on a la déclaration des attaquants avec la reine des frelons, les choix de blocages, choix de lancer ou non des sorts en combat de la part des 2 joueurs, la reine des frelons éxilée, Neville qui dégage, pioche, qui décide de lancer des sorts dans sa première phase principale, puis sa déclaration d’attaquants quand il voit l’erreur.
Cela fait beaucoup de décisions prises, donc nous ne reviendrons pas en arrière. Nous n’avons donc pas le choix que de laisser la partie en l’état. Nous avons même une petite clarification de l’IPG qui appuie cette décision :
Les retours en arrière ne peuvent s’appliquer que quand laisser la partie en l’état résulte dans une situation encore pire. Un bon retour en arrière va amener a une situation ou l’information gagnée ne fait pas de différence et la ligne de jeu reste la même (à part l’erreur, qui a été corrigée). Cela signifie de limiter les retours en arrière aux situations avec peu de points de décisions.