Aujourd’hui, on aborde l’énergie, la dernière des nouvelles capacités de Kaladesh. Cette mécanique est dans la tête de la R&D depuis le premier bloc Mirrodin, attendant de pouvoir être utilisée et c’est maintenant ! De nombreuses cartes de Kaladesh vous donnent de l’énergie d’une façon ou d’une autre, représentée par un nombre de pentagones noirs zébrés d’un éclair en leur sein. Par exemple, lueur de génie vous permet de faire regard 2, piocher 2 et ensuite vous donne deux énergies. L’énergie arrive sous la forme de marqueurs directement placés sur le joueur (comme les marqueurs poisons ou les marqueurs expérience des decks commander 2015). Il y a eu quelques soucis avec l’imprimante et il n’y aura pas de jeton “marqueur d’énergie” dans les boosters Kaladesh comme c’était prévu à la base, du coup Wizards a mis en place ce jeton imprimable, n’hésitez pas à en imprimer un avant votre prochaine FNM ou venez avec votre propre jeton fait à la main ou n’importe quelle carte non Magic pour pouvoir compter vos marqueurs car vous allez en avoir un bon paquet !

Bon, vous avez eu quelques lueurs de génie, et maintenant vous avez une bonne réserve d’énergie, ne reste plus qu’à trouver quelque chose à en faire. Bon, la lueur est un peu à part car elle ne fait que vous donner de l’énergie, la majorité des cartes qui vous donnent de l’énergie vous fournissent aussi un moyen de la dépenser, le Rhinocéros prospère vous offre deux énergie en arrivant en jeu et chaque fois qu’il attaque, sa deuxième capacité va se déclencher, vous offrant l’opportunité de payer deux énergies pour lui rajouter un marqueur +1/+1. Ces capacités se fichent bien de savoir d’où vient l’énergie. Vous pouvez utilisez l’énergie du rhino pour le booster une première fois puis jouer une lueur de génie et au tour suivant utiliser CETTE énergie pour améliorer votre bête une seconde fois ! Toute l’énergie se stocke dans une sorte de “réserve” pour être dépensée selon votre bon vouloir. La plupart des cartes offrent (et demandent) un montant spécifique d’énergie, comme le rhinocéros ci-dessus, mais certaines vous offrent la possibilité de graduer selon vos besoins. Les éclairs maîtrisés vous donnent trois d’énergie et vous laissez en dépenser autant que vous voulez pour infliger autant de dégâts à une créature. Vous pouvez générer un gain net d’énergie de deux si vous tuez une 1/1, vous pouvez aussi dépenser toute votre énergie pour foudroyer la grosse et dangereuse 8/8 de votre adversaire

Il est aussi important de noter la façon dont une carte vous autorise à dépenser de l’énergie: beaucoup d’entre elles (comme le Rhinocéros prospère et les quatres autres créatures prospères de ce cycle) ont une capacité qui vous laisse dépenser de l’énergie quand elle se résout. Comme toutes les autres capacités du même genre qui demandaient du mana, vous ne pouvez pas “surpayer”. Le Rhinocéros vous autorise à dépenser deux énergies, ou zéro, pour un marqueur ou aucun. Vous ne pouvez pas payer quatre énergies pour la capacité même si vous avez quatre énergies. C’est un fonctionnement binaire: soit vous payez le coût, soit vous ne le payez pas.

D’un autre côté, certaines cartes ont des capacités activées, l’artiste spontanée peut donner la célérité tant que vous avez de l’énergie car vous pouvez activer la capacité tant que vous êtes capables d’en payer le coût.

Enfin, l’énergie est une ressource personnelle. En troll à deux têtes, vous ne pouvez utiliser l’énergie de votre coéquipier pour payer vos cartes, tout comme vous ne pouvez pas utiliser son mana.

En dehors de ça, l’énergie est assez directe : emmagasinez la, utilisez la pour vos inventions et votre armée et en avant la victoire !

Faites attention à bien garder la trace de votre énergie: apportez plein de dés et sur certaines des cartes les plus folles, comptez bien le nombre de marqueur que vous recevez pour être sur d’avoir ce que vous devriez.

Et pour ceux qui jouent plutôt en amical ou en EDH multi joueurs, n’oubliez pas que l’énergie se présente sous forme de marqueurs, ce qui interagit plutôt bien avec la mécanique Selesnya du peuplement !

Traduit par Gilles D.